Orane et Marie

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il y a 4 ans

Aujourd'hui, tu passes me prendre directement à la FAC. Ce matin, j'ai enfilé en vitesse un jean et une chemise en coton blanc sous un blouson en toile beige. Désolée, je n'ai pas eu le temps de repasser à l'appart pour me changer. Je sais : tu détestes me voir habillée ainsi. Pour toi, cela ne fait pas assez nana... N'empêche que c'est pratique... tu répondras qu'une jupe aussi.

Difficile de te louper... ton cabriolet jaune et noir est garé en double file devant l'escalier monumental de l'amphi. C'est ton côté exhibe. Quand j'ai vu ta voiture, mon cœur s'est mis à battre plus fort. J'ai senti une curieuse sensation m'envahir. J'ai dit au revoir aux copains, fait la bise aux copines et me suis éclipsée.

J'ai traversé la rue en courant, ouvert la portière, jeté mes bouquins sur le siège arrière puis je me suis engouffrée dans ta voiture. Les autres n'ont rien compris et ont dû me prendre pour une folle.

J'ai tourné la tête vers toi pour t'offrir mes lèvres. Tu m'as caressé la nuque, tu m'as sourie... Tu es vraiment très jolie quand tu me souris. De tes grandes prunelles bleues, tu me fixes en faisant faussement l'étonnée. Instinctivement, j'ai baissé les yeux, j'ai tendu le cou pour quémander le baiser, temps attendu.

Tu m'as embrassée sur la bouche. Un baiser à peine appuyé, léger et doux. J'aurais aimé qu'il dure des heures. J'aime le goût de tes lèvres. Un baiser trop sage. Tu as mis le contact comme si ne rien n'était. Je ne sais pas si les autres m'ont vue t'embrasser... et puis je m'en fous. Je dirai que tu es ma mère ou plutôt ma sœur, tiens !

Je n'ai pas bouclé ma ceinture que déjà tu as démarré sur les chapeaux de roues et faisant crisser tes pneus, c'est ton côté mec. Trois cents mètres plus loin, nous sommes déjà bloqués par le flot de la circulation. On roule au pas. Histoire de faire la conversion, tu me demandes comment s'est passé ma journée. Rien de bien passionnant à part le rendez-vous de 16 heures, mais ça je te le dis pas. Tout en me parlant ta main droite a quitté le levier de vitesse pour se poser sur mon genou.

J'aime beaucoup ! Tu pestes contre mon Jeans. Tu me rappelles avec un malin plaisir que le tarif pour ce genre d'infraction au code est de dix maintenant... je fais l'étonnée. Puis tu me questionnes sur le groupe de garçons et de filles avec qui j'étais. Es-tu jalouse, toi ? Pourtant, c'est un sentiment que tu m'interdis.

Tes longs doigts aux ongles manucurés et vernis turquoise caressent maintenant le haut de ma cuisse. Je fais celle qui s'aperçoit de rien. Machinalement, j'écarte un peu les genoux espérant que tu iras plus loin. C'est dans ce genre de circonstance que je regrette de ne pas avoir mis une jupe. Dix, tu as dit... la punition est bien légère comparé à ma frustration de pas sentir tes doigts courir sur ma peau. Je te proposerai de la doubler la punition. Mais déjà la circulation repart et tu reprends les commandes de ton bolide. Dommage !

Pas de question sur le programme que tu m'as concoctée : c'est la règle. Donc je te ne demanderai pas où tu m'emmènes aujourd'hui. La semaine dernière tu m'as obligée à m'exhiber dans les cabines d'essayage d'un grand magasin au rayon lingerie. Aujourd'hui qu'est ce que tu m'as réservé ?

Tu as mis un sage ensemble beige très chic sur un chemisier crème. Ta jupe portefeuille légèrement relevé laisse entrevoir la lisière d'un bas satin tendu par un porte-jarretelles dentelle Chantal Thomas je suppose. Je commence à te connaître et à apprécier tes goûts que j'aurai trouvés ringards, il y a encore quelques mois. J'aimerais poser ma tête sur ton épaule, caresser ta cuisse, humer ton parfum le plus intime, boire à ta source... comme tu me l'as si bien appris. Il me faudra encore patienter quelques heures. Rien que d'y penser, je suis toute moite.

Pour l'instant, nous nous dirigeons vers les grands boulevards. Tu gares ton mini-bolide sur une petite place, je prends mon mini-sac à dos sur l'épaule. Nous marchons main dans la main, d'un pas rapide, l'air embaume le mimosa. Tu m'invites à prendre un verre à la terrasse d'un petit bistro. Trois tables rondes sur une terrasse en bois et six chaises fatiguées en rotin. Les passants se bousculent, piétinent sur le trottoir à deux pas de nous. Les hommes en passant nous jettent un regard furtif et interrogateur : la mère et la fille, deux sœurs, deux amies... deux gouines ? Gagné !

Douce chaleur de printemps, les rues se remplissent de badauds. Ta main retrouve mon genou qu'elle avait abandonné quelques minutes auparavant. Mes doigts cherchent tes doigts. J'aime tes mains, douces et chaudes parées de tes innombrables bagues fantaisies. Alors que j'ai toujours les mains froides et ne porte qu'une seule bague de pacotille.

C'est fou ce que je les aime tes mains, nues ou armées, quand elles courent sur mon corps, s'égarent et me font gémir de plaisir. Je leur en veux pas du tout quand elles me martyrisent, me t o r t u r e n t, me tirent des cris de douleur insoutenable. C'est que je l'ai mérité, c'est pour mon bien, te plaire et que j'aime ça ... tu le sais trop bien.

Je lève les yeux et sursaute : comme un diable noir sortant de sa boîte un serveur moustachu à l'air goguenard vient de se poster devant notre table. Rougissante, je retire précipitamment ma main. Tu vois, je n'assume pas encore notre liaison, encore trop dangereuse à mes yeux. J'espère que tu me puniras sévèrement pour cette trahison. A-t-il remarqué nos manigances... Je dois être rouge comme une tomate. Toi tu ne bouges pas, et passes commande nullement gênée : un café liégeois pour toi et jus de tomate pour moi. J'ai horreur du jus de tomate et tu le sais... mais qu'importe. Tu fais exprès... c'est le jeu.

Tu me demandes si je suis prête. Je sais ce que cette phrase sous-entend. Le regard fuyant, je réponds que non. Je bredouille quelques explications sans conviction. J'aggrave mon cas. Instantanément, ta main quitte ma jambe, ton visage se ferme.

  • Alors qu'attends-tu ? me lances-tu sèchement. Je baisse les yeux comme une e n f a n t prise en faute. Je me lève, prend mon sac et me dirige vers le fond du bar. Par contraste avec la luminosité de l'extérieur, il fait plus sombre. Une grosse dame derrière le bar, blonde oxygénée au décolleté avantageux me jette un regard interrogateur... Je lui demande les toilettes, elle me désigne une porte au fond à droite. Cette porte donne sur un escalier assez raid, en colimaçon qui conduit au sous-sol. J'appuie sur l'interrupteur, la lumière vacille. Sur le mur crépi qui fut jadis blanc, il y a de grandes traces de mains sales.

Il fait encore plus sombre qu'en haut et presque froid. Je frissonne. Un plafonnier éclaire faiblement le couloir encombré de caisses de boissons et de cartons de vin. Il règne une odeur d'humidité et de moisi. Il n'y a qu'un W-C commun, pour homme et femme.

L'endroit est exigu et sordide. Ce sont des toilettes à la "Turc" sales et mal odorantes. Le flacon de Purodor sur la tablette n'arrive pas à masquer l'odeur d'urine. Je tire le verrou derrière moi. La porte déglinguée et les murs à la peinture écaillée par endroits, sont couverts de textes et de graffitis obscènes. Entre les prénoms et numéros de téléphone, ils parlent tous de sexe, de bite et de baise. Moi aussi, j'aime ça le sexe, les belles bites et la baise. Qui n'aime pas ça ? Désolée Marie, mais j'aime encore les mecs malgré toutes les vacheries qu'ils m'ont faites. J'aimerai mettre un mot sur les mecs mais je manque d'inspiration.

Dans quoi je marche, le carrelage mouillé et sale, est jonché de mégots écrasés et de préservatifs usagés. Des hommes et des femmes ont fait l'amour ici ou plutôt baisé. Etaient-elles consentantes ? Quels âges avaient-elles ? Mon âge, plus jeunes ? Pourquoi toutes ces idées stupides ?

Un rayon de soleil perce à travers les barreaux d'un soupirail, cette pièce ressemble décidément à un cachot. Dans ce décor sinistre, il ne manque que l'anneau pour attacher une prisonnière. Et pourquoi une fille ? Et si cette nana c'était moi ? Rien qu'à l'idée j'en frisonne. Ce rayon de lumière blanche, c'est le destin qui m'a désigné. À croire que tu as choisi ce café faire tout exprès pour m'infliger une nouvelle épreuve.

  • Arrêtes de délirer ma fille... je dois faire vite pour ne pas te faire attendre trop longtemps. D'abord se déshabiller entièrement. J'ôte mes tennis sans défaire les lacets, c'est plus rapide tout en déboutonnant mon chemisier. Zut, j'ai les pieds dans l'eau. C'est dégueu... T'en pis, je retire mon Jeans, dégrafe mon soutien-gorge et le fourre dans mon sac à main avec mon slip légèrement humide. J'en profite pour vider ma vessie. Il n'y a pas de siège pour s'asseoir. Aussi dois-je mettre mes pieds nus de part et d'autre du trou et m'accroupir. Je relâche mes muscles et un jet d'urine s'échappe de mon ventre. Ça fait du bien. Et zut... plus de papier toilette c'est bien ma chance. Je prends un Kleenex dans mon sac et m'essuie. Le mouchoir en papier glisse sur mon sexe nu et lisse de petite fille. Plus aucune pilosité pour protéger mon intimité. Au début, j'ai eu un peu de mal à m'y faire, mais cela faisait aussi parti de tes conditions. Alors soumise j'ai obtempéré. Maintenant, je trouve cela presque naturel.

Ouverte, offerte, écartelée, tu adores m'examiner sans ménagement : mon ventre, ma vulve, le sillon de mes fesses... pour traquer les derniers poils qui auraient échappé à ma vigilance. Je n'ai plus aucune pudeur pour toi puisque tu me l'as interdit. Ne suis-je pas à toi, ta chose.

Au même moment quelqu'un actionne voilement la poignée de la porte, je sursaute et crie : c'est occupé ! La poignée cesse de s'agiter. Le verrou a tenu bon. Ouf ! Ne traînons pas ici dans cette tenue. Je finis de m'essuyer et tire la chasse d'eau.

Mon Jeans est enfilé précipitamment sans remettre ma culotte. La toile moule mon anatomie et me rentre dans la chattoun. Je remonte le plus haut possible, pour que l'entrejambe s'enfonce bien dans ma moule comme tu m'as que tu aimais. Tu as le sens du détail dégueux et délicieusement obscène. Plus de doute, je suis bien une fille. C'est délicieusement indécent, en me regardant dans la glace j'ai l'impression d'être coupé en deux. Mon bouton frotte contre la couture, c'est loin d'être désagréable. Je suis déjà mouillée, cela va finir par se voir.

Contrôlant mon excitation, je refais en vitesse mon maquillage : eye-liner, mascara et fard à paupière bleu turquoise accentue mon regard. Maintenant la bouche : bien dessiner les lèvres. Je grimace dans la glace. Une goutte de parfum dans la nuque, ton parfum Calvin Klein que m'a offert. Je suis prête. Je remets mon chemisier et le reboutonne juste ce qu il faut. Ah zut j'allais oublier ! Poudrer mes seins et maquiller mes mamelons avec un mon bâton de rouge sombre qui ne marque pas aussi un cadeau à toi. Ce simple geste me met dans un état d'excitation incroyable. Cette fois c'est bon, je peux boutonner mon chemisier, le contact léger du tissu sur ma peau est très agréable. C'est un plaisir nouveau. Maintenant, un observateur un peu attentif peu voir mes aréoles plus sombres à travers le tissu blanc. Et je n'ai pas honte ou plutôt je préfère pas trop y penser pour dire la vérité.

Marie laisses-moi du temps, c'est difficile d'être une bonne soumise. Avec toi j'ai découvert de nouvelles sensations que je ne n'aurai pas soupçonnées avant de te connaître. Maintenant je sens mes mamelons tellement qu'ils sont devenus très gros et durs. Mes framboises pointent effrontément à travers le tissu. J'enfile à cloche pied mes tennis et ouvre la porte. Personne dans le couloir. Celui ou celle qui voulait aller aux toilettes n'a pas eu la patience d'attendre. T'en mieux ! Je monte l'escalier. Mes nichons ballottent terriblement à chaque pas, les bouts frottent contre le tissu et j'avoue que cela m'excite de plus en plus.

Remontée dans le bar, je jette un coup d'œil machinal dans une glace, ma silhouette à moins fière allure sans soutif. Mais quel plaisir. Je m'eff o r c e de marcher moins vite. Malgré tout, j'ai l'impression que tout le monde voit que mes nichons sont libres. Avant de te connaître, je n'aurais jamais osé faire ça. Et pourtant, comme beaucoup de fille de mon âge, ce n'est pas faute d'avoir envie d'essayer.

Pour rejoindre la terrasse, je repasse devant la grosse blonde qui s'est assise maintenant à une table avec sa revue. Elle lève le nez au-dessus de son magazine et m'examine de la tête aux pieds comme seules les femmes savent le faire, scrutant le moindre détail de ma tenue. J'ai l'impression d'être nue devant elle. Elle me décoche un sourire mi-amusé, mi-complice. Elle a dû s'apercevoir de quelque chose. Une femme remarque facilement ce genre de détail. T'en pis ! Par contre des joueurs de cartes ne font même pas attention à moi, tellement pris qu'ils sont par leur jeu.

La terrasse baigne maintenant dans une lumière plus crue. Pour te protéger, tu as mis tes lunettes noires Channel qui te donnent un look de star. Dommage je ne vois plus tes beaux yeux bleus dont je suis fan...

Comme une e n f a n t contente d'avoir réussi mon exercice, je me place devant toi : Je vous plais... Madame ? J'aimerais t'appeler Maîtresse, mais j'ose pas. Tu lèves ton visage vers moi, m'examine de la tête aux pieds à travers tes lunettes opaques. Tu esquisses un léger sourire de satisfaction.

  • Ah c'est déjà mieux. Tu l'as enlevé...

  • Oui bien sûr...

  • Prends l'habitude de plus en mettre ma chérie... comme ça je te trouve encore plus désirable. Tout en disant cela ça avec ton sourire angélique, tu me prends les deux mains et m'attires à toi : je craque !

  • Cela ne se voit pas trop, je demande naïvement

  • Quoi ?

  • Que je n'ai plus de... Je laisse la phrase en suspend

  • ... de soutien-gorge ! Lance Marie suffisamment fort pour que le monsieur assis au coin l'entend et s'étrangle en buvant son café. Décidément, j'ai le don de tendre le bâton pour me faire battre, pas de doute j'aime ça.

  • Non pas du tout justement, dis-tu, un peu agacée.

  • ... je me sens rassurée. Mais en même temps le ton de ta voix m'inquiètes.

  • On va arranger ça !

Ta main droite s'affaire sur le haut de mon chemisier. Tu défais, un puis deux boutons, écartes les pans de mon col, faisant apparaître ma gorge et le sillon de mes seins. Tu ajustes le col, comme le ferait une maman attentionnée pour sa fille

  • Voilà, c'est déjà mieux. Tu les as maquillés, je vois. Parfait ! Ton visage est redevenu souriant comme je l'aime.

  • Oui, comme vous le désirez... Je me frotte contre toi, respire ton parfum

  • C'est très bien ma chérie. Tu vois quand tu veux...

  • Mais...

  • Mais quoi ?

Je me vois dans la vitre, mon chemisier est ouvert maintenant jusqu'au milieu de la poitrine, laisse mes seins à moitié dénudés.

  • On va les voir quand... et je baisse le nez dans mon décolleté. Je vois le bout de mes nichons et donc d'autres aussi. Marie comprend mon effroi et sa réponse ne se fait pas attendre

  • Et alors... c'est ce que je veux. Le ton de ta réponse est sans appel.

Gênée, je baisse les yeux, résignée, je reprends ma place. Le serveur apporte l'addition qu'il glisse sous la soucoupe.

  • On vous doit combien interroge Marie d'une voix sèche.

  • 29 répond le garçon.

  • Je n'ai pas monnaie, Orane tu payes le monsieur

Sur le moment je n'ai pas vu venir le piège que m'a tendu Marie.

  • Qu'attends-tu ? me lances-tu, agacée.

Machinalement, j'obéis, Je me baisse pour récupérer mon sac que j'avais posé à mes pieds. En me relevant, le porte-monnaie à la main je croise le regard du serveur qui mate un maximum dans l'échancrure de mon chemisier grand ouvert. Je viens de comprendre mais trop tard tes manigances Marie. Apparemment, mes nichons n'ont plus de secret pour le serveur. Nullement gêné par l'embarras qu'il m'occasionne, le grand moustachu me sourit peut-être pour me remercier du spectacle que je viens de lui offrir. Moi je deviens rouge comme une pivoine, ne sachant quelle attitude prendre. Paniquée, comme une idiote, je mets un temps fou à trouver le compte en monnaie.

  • Merci mesdames, nous lance-t-il d'un air goguenard en déchirant le ticket de caisse et rendant la monnaie.

Le serveur parti, je suis assez fière d'avoir passé avec succès cette nouvelle épreuve. Ta main est revenue sur mon genou, mes doigts cherchent tes doigts. Finalement, tu me prends la main et tu m'invites à me lever. Accrochée à ton bras, comme deux amantes, nous déambulons dans les rues piétonnes de la vieille ville. Avec toi à mes côtés, j'oublie peu à peu que mon chemisier est grand ouvert et que n'importe qui peut voir mes nichons.

Orane & Marie - 2

Tu es plus grande que moi avec tes talons hauts. Je ne sais pas comment tu fais pour marcher aussi vite sans te tordre les chevilles alors que moi je suis en tennis confortables. Après ton audacieux déboutonnage, mon chemisier est suffisamment ouvert pour que n'importe quel passant un peu observateur puisse voir mes seins. Cela m'est bien égal puisque je suis avec toi. Je sais qu'un jour, tu me promèneras totalement nue dans la ville, tenue en laisse comme si cela ne suffisait pas. Et je suis capable d'accepter en plus !

Que me réserves-tu comme épreuve aujourd'hui ? Pour l'instant, nous marchons tranquillement dans les rues bras dessus - bras dessous. Des fois, ton bras enserre ma taille. J'aime bien me sentir contre moi, humer ton parfum, sentir la caresse de tes cheveux. Les passants nous jettent des regards en coin, mi-interrogateurs, mi-amusés. Nous commentons à haute voix les vitrines, ce qu'on voit, les vêtements, les chaussures... des fois nous retournons sur les filles et les mecs qui nous croisent. Les commentaires sont toujours sous la ceinture. Toi si sérieuse, il t'arrive même de rire et de me faire rire. Tu me montres ce que tu aimes ou que tu aimerais me voir porter. Avec toi, cela va d'un extrême à l'autre, tu ne fais pas dans la demi-mesure, aussi bien pour toi que pour moi : de la petite robe noire hyperclassique avec des vernis à talons presque plats à la robe de soirée diaphane ne cachant strictement rien avec des sandalettes argentées aux talons aiguilles vertigineux.

Je plains les mannequins, en deux heures, tu m'as fait essayer au moins une cinquantaine de jupes et de robes, des longues, des courtes voir même très courtes qui me mettaient dans un embarras pas possible. Tu oublies parfois que je suis à poil dessous. Ou plutôt tu le sais trop bien et tu t'amuses de ma gêne. Des jupes et des robes de tous les styles, dans toutes les matières possibles et autant de hauts très sages ou hyper sexy comme tu aimes, qui déshabillent plus qu'ils n'habillent.

Le protocole est toujours le même : nous rentrons dans une boutique, la vendeuse, souvent mignonne et élégante nous saute dessus. Tu fais ton choix dans les portiques sans trop tenir compte de mon avis, je passe en cabine me changer et le défilé peut commencer. Je sors de la cabine, souvent pieds nues, et tu me demandes de marcher de là à là, de défaire un bouton, encore un, de m'asseoir, de croiser les jambes, me relever, de marcher à nouveau sous les regards médusés des vendeuses.

Les miroirs me renvoient tes mimiques, puis ton jugement tombe, impitoyable.

  • Cela ne te va pas !

  • ...

Alors je me déshabille et change de tenue. Tu n'hésites pas à me faire des reproches, souvent vexants en public.

Peu à peu j'apprends à défiler comme une pro, à poser mes pieds l'un devant l'autre comme sur un fil, les épaules toujours droites, le buste en avant en faisant mes rouler les hanches, le regard absent. Les miroirs sont mes plus fidèles alliés. Au fil des essayages qui n'en finissent plus, malgré tout je dis rien c'est le jeu. Et puis au fur et à mesure, je prends de l'assurance, ma démarche est plus chaloupée et ai perdu le sens de la pudeur. Je ne vérifie même plus si le rideau de la cabine est bien tiré entre deux essayages. Tu as réussi à me faire essayer un body noir en résilles, transparent qui ne cachait rien de mes seins. Tu l'as acheté en m'arrachant mon consentement ainsi qu'une petite jupe en cuir rouge immettable. Dans une autre boutique, tu m'as pas laissée le temps de passer le haut et c'est torse nu que je t'ai présenté une jupe grise assez classique, je me souviens que la femme qui tenait ce magasin me fit un compliment sur ma poitrine maquillée.

Pour terminer notre shopping, tu as trouvé dans une toute petite boutique une jupe écossaise et un top blanc à manches courtes avec un empiècement en forme d'ovale entre les seins. Dans le miroir de la boutique, avec ma jupette et mon haut hyper moulant, je faisais très Lolita perverse. Je te vois m'observer du coin de l'œil.

  • Il manque plus que couettes et j'ai l'air d'une parfaite collégienne, je lance à la cantonade histoire de rire.

  • Oui, tu as raison Orane

  • Mais c'était pour rire

  • Mademoiselle demande Marie à la vendeuse, auriez-vous deux élastiques pour que la petite puisse se faire des couettes. La vendeuse mi-surprise, mi-amusée par la demande, nous apporte deux élastiques rouges.

  • Défais ton chignon et fais-toi des couettes, je veux voir ce que cela donne. Je n'en croyais pas mes oreilles. Et moi, j'obéis, c'est le jeu. Deux minutes après me voilà affublée de deux grandes couettes. Vous imaginez le ridicule, une fille de dix neuf ans avec des couettes ?

Tu as décidé que je devais rester comme ça. Nous avons mis mes vêtements que j'avais au départ dans des sacs, blouson en toile y compris. Le top est trop petit, et me comprime terriblement mes nichons.

C'est toi qui a payé. Je t'ai embrassée en sortant comme une petite fille sage qui embrasse sa tantine. Cela t'amuse et moi aussi. J'en oublie presque que je n'ai pas de culotte sous ma jupette. Nous avons regagné la voiture, en chemin tu m'as acheté glaces italiennes en cornet, le tableau est complet comme ça.

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